Philippe DELTOUR
Philippe DELTOUR

Philippe DELTOUR

Nous attendons avec impatience notre arrivée. Mon nom est Theal et l’heure de nos vingt ans a sonné.

On nous appelle les APTITUDES, nous possédons des particularités génétiques et notre métabolisme s’est restructuré au fil des siècles. Impossible à concevoir pour la plupart des humains.

Choisis par le Conseil de Haute Sécurité Mondiale pour quitter enfin cette Terre irradiée et décimée à plus de 60% de sa population, à présent, nous entrons dans la Troisième Galaxie.

Mais revenons douze ans en arrière. Le jour de mon départ …

Un nouveau monde s’offre à nous. Jamais nous n’avions vu un ciel si bleu de toute notre vie, mis à part dans les manuels des archives de Xeria. Le temps où notre planète était associée à une couleur … Le bleu.

Un large et immense escalier s’étale à nos pieds donnant sur l’avenue principale d’ATERUS. Le paradis dirait Clara, les yeux émerveillés. Malgré l’euphorie, nous n’oublions pas les frères diaboliques qui veulent faire de cette nouvelle planète leur royaume. Nous allons vivre des aventures rocambolesques.

Le Cercle, arrivera-t-il à vaincre et faire d’ATERUS un havre de paix ? Un réel paradis perdu dans l’immensité de l’Univers ?! …

Un final peu commun nous attend. Mais en réalité, si tout cela ne faisait que commencer …


Bien des mots ont été jetés sur les pages que vous allez lire …

Des maux émanant de deux âmes en peine s’écrivant à grand coups de courriers.

Elle cette petite fille qui ne demandait que la joie de vivre auprès d’une famille aimante…

Lui ce petit garçon qui s’est forgé un caractère en rencontrant la discorde et le malheur…

Les chats retombe toujours sur le pattes…

Bafoués, malmenés par des émotions qui mènent finalement au bonheur.

De la malchance de chat noir, ils en font fi !


Pamphlet

Je rends ici hommage à tous les bénévoles.

Tous ces organismes que beaucoup ignorent sous prétexte que cela ne les regarde pas.

EMAÜS où après un divorce, j’ai acquis une gazinière qui me remplit le ventre à défaut du cœur. Au « Resto du Cœur » justement. Merci Coluche.

La Croix rouge sans oublier ceux qui dans l’ombre (comme un délit !), aident les migrants pour leur fournir un repas chaud et une couverture.

N’oubliez jamais que cela peut vous arriver … Ne jamais dire « Fontaine je ne boirai pas de ton eau ».

Ils font du bien, ils donnent l’amour. Merci à eux.


Après avoir quitté XERIA et passé la septième Lune Ozius s’apprête à passer en première vitesse lumière. Les occupants n’auront pas les symptômes perturbateurs connus de tous, à savoir les saignements oculaires, nasal ou encore trouble de la vision, étant persuadés d’avoir reçu au départ le sérum de stabilisation moléculaire pour les voyages lumières.

Seul le cercle sait que les Anciens qui les accompagnent veillent à leur bien-être et qu’un placebo concocté par Burty leur a été injecté. Car tous ignorent en effet leur présence sur le vaisseau, à part le Cercle bien évidemment.

Une demande d’Ozia respectée avec grande considération. Le vide intersidéral sera leur inconnu durant deux ans, avant de découvrir le monde qui les attend.

L’espoir d’un futur déjà bien présent. Pur paradoxe… 


Violette, seize ans. Une jeune fille avec un don hors du commun.

Elle va enfin fêter sa rumspringa avec son meilleur ami Otto. Ils vont     découvrir la ville, les paillettes, les néons, le vice. Ce n’est pas la seule chose que la jeune fille va connaître tout au long de son périple. Le plus intense étant au sein de sa propre famille? Imaginez qu’à l’aube de vos dix-huit ans, on vous apprend que ce n’est pas la vôtre …

Une histoire folle qui va emmener Violette dans une vie qu’elle n’aurait    jamais pu imaginer.

Elle trouvera la paix dans la cime d’Hypérion II, son séquoia géant. Sa cabane culminant à plus de cinquante mètres de hauteur, surplombant la Canopée …


Ma quiétude sera de courte durée sur Hypérion II,  mon séquoia géant. Celle que l’on croyait être une amie Jenny et moi, mais surtout Mia sa collègue de travail, je vous parle de Sarah ayant repris le flambeau de son père autoproclamé le Général.

Elle et ses mercenaires qui nous ferons nous dévoiler en tant qu’Aptitude. Un terme pour désigner de personnes spéciales. Ceux qui sortent du lot comme ma Jenny, maitrisant le feu et pouvant se transformer en torche humaine, moi-même, étant une télépathe, mais pouvoir également, en maitrisant ma pire phobie, me déplacer à la vitesse de l’éclair. Un couple peu ordinaire je dois l’avouer !

Le plus important pour moi dans ce périple était d’avoir retrouvé mon père Dean et ses inventions talentueuses qui vont changer à jamais le cour de l’histoire sur Terre. Je ferais également la connaissance de personnes qui au fil de l’histoire deviendront des amis chers et fidèles. Certains d’entre eux ayant comme Jenny et moi, des spécificités hors du commun. Le présent se mêle déjà au futur. Pour cela ne faut-il pas un passé …


Dans ma tête tout se bouscule. Ai-je rêvé ?!

Je me revois à la réception en l’honneur des Industries Hooper, et mon père avec sa navette interplanétaire. Je fais la connaissance de DEL, faisant parti du C.H.S.M : Le Conseil de Haute Sécurité Mondiale.

Je ne retrouverai plus la quiétude de ma Communauté Amish, mais une planète verdoyante, éclairée par trois soleils, un soi-disant paradis: ATERUS. Je saurais enfin qui sont Theal et Clara.

Un nouveau monde s’ouvre à moi, et beaucoup de nouvelles aventures et découvertes surprenantes.

Bref, pour moi le passé me jette instantanément dans ce futur bien réel. Un PARADOXE …


ATÉRUS se fragilise. Del le Grand Suprême ne sait pas où donner de la tête. Ethan, étant très occupé sur Zelanda ou Jana, la femme de Stoniel, a été enlevée par des mercenaires. Des navettes jamais vues selon le C.H.S.M. (le Centre de Haute Sécurité Mondiale). Cyprus est aux abords d’ANTIA, la deuxième Lune d’ATÉRUS. Les satellites de surveillance ont été mis hors service.

Mon père Dean avait demandé à Del de le laisser faire. Qu’allait-il sortir de ses labos encore ? Un lanceur révolutionnaire ? Un Orbus ultra sophistiqué ? Allez savoir…

Malgré ce chaos qui s’installe, nous vivons dans l’amour et le pardon. Une énième explosion vient de retentir…

Violette !! Mon Dieu !!! …

Je le prends de plein fouet.


Je me nomme Vodia.

Nous sommes en 2132. La montée des eaux était inévitable, sans compter cette troisième Guerre Mondiale qui a eu lieu en 2050 et qui n’a rien arrangé, bien au contraire.

Bilan : les pieds dans l’eau entourés d’un mur et une Europe devenue un immense No Man’s Land pour bon nombre de milliers d’années maintenant.

De ma terrasse et derrière ce mur, toujours ce même grondement lugubre qui se termine généralement par un craquement qui vous glace le sang. Celui des blocs se détachant d’immenses icebergs provenant de la banquise. La face du monde a été changée à tout jamais. Nous sommes des déplacés.

 » Je voudrais être au Paradis. « 

Combien de fois ai-je entendu cette phrase qui prend ici tout son sens. En réalité, une île artificielle où seuls les Nantis de ce monde sont acceptés.


Entre la fiction et le réel, il n’y a souvent qu’un pas. Dans ce roman, j’y mêle subtilement deux mondes : celui des morts et des vivants. Au fil des pages, moi, Gabin, je serais cette jonction entre l’invisible et la matrice. Durant ces neufs mois, je côtoierai mon grand-père que je n’ai pourtant jamais connu. Les pleurs et la tristesse d’un proche disparu résultent d’une émotion humaine, pas divine, plutôt libératrice vous dirait Eben Alexander, ce neurochirurgien ayant lui-même vécu une E.M.I. (Expérience de Mort Imminente). Le monde change. Du chaos sort des richesses.

Durant les mois de ma conception, je vais vous raconter l’histoire de ma famille (fictive), leur façon d’être humain avec leur force et leur faiblesse. Font-ils les bons choix ?

Moi Gabin, je sais. Mais chut !!! Venez que je vous conte mon histoire extraordinaire avec l’invisible.

La Lumière comme certains l’appelle …